Permaculture, me voilà !

Un exemple de mise en pratique de la permaculture est de planter ensemble tomate, chou, carotte et oignon :

  • L’oignon est un répulsif naturel de nombreux insectes comme la mouche de la carotte.
  • La carotte, de son côté, va repousser naturellement la mouche de l’oignon.
  • Durant l’été, la tomate va créer de l’ombre pour les autres plants et ainsi les protéger des rayons trop forts du soleil.
  • Le chou, quant à lui, conserve l’humidité.

…et ainsi de suite !

Parfaite si vous avez un jardin, la permaculture s’invite également chez les urbains, à condition de bien l’appréhender. Pour vous y aider, on vous donne quelques conseils :

  • Analysez votre environnement !Selon votre région, votre exposition au soleil et les éventuelles épidémies (pucerons laineux en Ile-de-France par exemple) : vous ne pourrez pas tout faire pousser. Il est donc important d’évaluer objectivement l’environnement dans lequel vous désirez installer votre jardin(et) de permaculture.
  • Définissez les zones de votre jardin de permaculture !Un jardin de permaculture se divise en général en 5 zones. La 1ère étant celle se situant au plus près de vous puisque nécessitant plus d’attention et la 5èmeétant la plus éloignée car ne demandant que peu ou prou de soin. Naturellement, libre à vous de commencer par une seule zone puis d’étendre votre jardin ou de vous en tenir à deux seulement… La beauté de la permaculture c’est qu’elle laisse libre court à vos envies !
  • Choisissez vos plants. Qu’allez-vous faire pousser ? Que désirez-vous cultiver ? Ne vous lancez pas dans une longue liste : tous les plants ne vont pas veiller les uns sur les autres. Il est donc important d’en choisir un majeur (les autres découleront de leur effet sur ledit plant).
  • Vérifiez les antagonismes, en vous posant lesquestions suivantes : quels fruits, légumes ou fleurs vont préserver mon plant majeur en repoussant des insectes, en apportant de l’eau, etc. ? Quels sont ceux qui vont lui « voler » des nutriments ou attirer des insectes néfastes ?
  • Mettez au point un plan(t) d’action ! Vos recherches vont vous aiguiller sur la manière dont vous allez devoir installer votre jardin(et) de permaculture pour que l’écosystème autosuffisant fonctionne correctement.

 Naturellement, on ne s’improvise pas jardinier du jour au lendemain alors n’hésitez pas à demander conseil à une association près de chez vous ou à un jardinier. Vous maîtrisez ? Partagez votre savoir ! Après tout, les connaissances sont un peu comme la permaculture, non ?

Par l’équipe du blog